GUIDE PHOTOGRAPHIQUE EN ISLANDE

La petite histoire

A l’automne 2021, j’ai guidé pour la première fois un groupe de trois personnes dans un voyage de deux semaines. Ce périple a mêlé une exploration des Hautes Terres et la découverte des grandes régions d’Islande, depuis la route des glaces au sud, jusqu’aux fjords escarpés du nord et la péninsule de Snaefellsnes. Une magnifique découverte pour eux, une révélation pour moi. Jusqu’ici, je restais discret sur mes endroits favoris, mes spots de photo privilégiés, les vallées oubliées et les sentiers les plus confidentiels de mes quinze dernières années. J’ai découvert le plaisir de partager ces merveilles avec des gens de confiance.

Une véritable expérience islandaise

Je n’accompagne que des voyageurs prêts à affronter l’incertitude de la météo du jour et les cahots des pistes de montagne, à traverser une rivière sans hurler (ou alors de joie), à passer des heures avec la seule compagnie de la lave, de la mousse et d’un ciel immense. Et surtout conscients que sur cette terre volcanique aux franges du cercle polaire, c’est toujours la géographie et le climat qui auront le dernier mot. Un itinéraire prévu peut être modifié en fonction d’une multitude d’aléas (neige, vent, montée du niveau des rivières, éruption…). Le maître mot, sous ces latitudes, est l’adaptation. C’est ainsi, en acceptant l’inattendu, en se fondant dans les éléments, en s’éloignant des sentiers battus, qu’on vit une véritable expérience islandaise. Marcher quel que soit le temps, regarder les bourrasques à la surface des lacs, faire une pause dans un bain lorsque l’envie vient. Se lever avec le sourire malgré la pluie, tout simplement. Ce sont des prérequis pour m’accompagner sur ma terre promise

Au cœur de l’authentique

J’ai renouvelé l’expérience à l’automne 2022, avec une équipe de la télévision suisse RTS, qui m’avait proposé de réaliser un reportage sur mes périples rituels dans les Hautes Terres, à la saison du réttir: en septembre, les fermiers se rendent à cheval, en 4×4 et à pieds dans les régions les plus reculées des montagnes centrales pour aller à la recherche des troupeaux de moutons. Ces deux semaines passées à accompagner trois personnes désireuses de saisir l’essence de ces terres sauvages, ont été un magnifique moment partagé. Cela a donné lieu à un très beau reportage, reflet de ce que nous avons vécu ensemble, loin des villes, loin des touristes, dans ce temps suspendu que je propose de faire découvrir.

Traverser les rivières, emprunter les sentiers 

Les Hautes Terres d’Islande, c’est un espace de 50.000 km2 sans village, ni ferme, ni hôtels, sans bar ni route… Je les sillonne chaque année depuis 2009. Elles ne sont ouvertes qu’environ trois mois par an, en général de début juillet à fin septembre. Pour les découvrir, le mieux est d’être en autonomie, avec un véhicule 4×4 équipé de vivres pour plusieurs jours, et qui permet de passer d’une région à l’autre, d’un refuge à l’autre, et ainsi de s’éloigner des rares lieux fréquentés qu’on y trouve. Et ensuite, de s’immerger paisiblement dans cette féérie. Avec le temps, j’ai acquis une très bonne connaissance de ces espaces les plus sauvages d’Europe. J’aime prendre les pistes qui ne figurent qu’en pointillés sur les cartes, traverser rivières et lac, me rendre jusqu’où bat le cœur de l’Islande. Et là, me poser sur un rocher, un pan de falaises, une plage lacustre, la bouche d’un volcan éteint… Et revivre le premier matin du monde.

Une approche photographique

A l’automne 2023, j’ai guidé trois amoureuses de l’Islande, en deux voyages différents. Dix jours à sillonner ces terres qu’elles rêvaient de découvrir, sans faire un voyage de groupe. Je les ai emmenées littéralement à l’intérieur de mes livres, de ces photos qu’elles avaient vues et aimées. Je leur ai donné des conseils pour améliorer leurs propres images, à la fois pendant la prise de vues et en post-production, le soir au refuge. Photographe professionnel, auteur de nombreux reportages (GEO, Animan, Le Monde, Le Temps, Le JDD…) et de deux livres sur l’Islande, j’aime partager mon expérience pour vous aider à créer des visuels fidèles à votre vision de l’Islande. Je me fais également un plaisir d’offrir à la fin du trip les meilleures photos prises de mes voyageurs.

En toutes saisons, dans toutes les régions

Réalisant le plaisir que je prends à ce partage, j’ai décidé de continuer à développer cette activité de guidage. Dans les Hautes Terres, à l’automne, mais pas seulement. Mon expérience peut être précieuse pour découvrir les régions les moins balisées, les moins touristiques, mais les plus authentiques. A l’hiver, pour voyager au milieu des tempêtes, avec sécurité. Et n’importe quand pour qui veut voyager sans le stress de la conduite, en écoutant un passionné parler des lieux traversés, des Vikings, des elfes et des trolls, de littérature et de musiques islandaises, de la nature et de la faune, de l’histoire des éruptions, des délices des bains chauds et de la gastronomie islandaise.

C’est votre voyage

De manière pratique, j’organise ces circuits avec un réceptif local, en toute clarté. C’est votre voyage, je ne suis là que pour l’optimiser. L’itinéraire, le type d’hébergement (refuges, hôtels, chambres d’hôtes), la philosophie du séjour, c’est vous qui les définissez. Pour l’heure, je me limite à des groupes de 3 ou 4, dans un seul véhicule. Pour des groupes plus larges, il faut en discuter.

Témoignages 

« Quatre jours de vraie vie »

Olivier Joly prend les clés. Et?

C’est l’Islande qui te prend.
Au gré des détours de chemins perdus bordés de cailloux menaçants, des profonds gués, sinueux, au sol fuyant, tu savoures le défilé des couleurs: Olivier conduit.

Au gré des nuages, tu sillonnes librement, le long des mousses, au faît des montagnes de rhyolite, tu es saoulé à tout voir : la boussole d’Olivier t’explique.

Tes duvets, cocon et matelas t’attendent sagement après les repas consistants et diététiques concoctés par…Olivier.
Un angle, une lumière te posent un doute photographique? Olivier conseille.

Mal aux pieds? Tu glisses? Le chemin te semble long? Olivier ajuste tes bâtons.
Découvrir une Islande plus sereine: Olivier se chargera des détails.
Joëlle et Dominique (l’ont fait).

Dominique P-V. et Joëlle, Hautes Terres (septembre 2023)

« Olivier n’est pas un guide, c’est un gourou de l’aventure en Islande!!! »

Il vous prend en mains et vous embarque dans des découvertes incroyables: fjords, champs de lave, bains chauds, paysages de glace et même éruptions de volcans. Et puis des plages magiques; certaines de sable jaune, d’autres de sable blanc. Et imaginez des plages noires constellées de glaçons brillants !!

Un magicien pour vous faire découvrir un des plus beaux et des plus sauvages pays du monde: L’ISLANDE. Vous vous en souviendrez toute votre vie.

Jean-Paul et Dominique, Grand tour de l’Islande (septembre 2021)

« Déjà l’envie de revenir… »

Ce fut d’abord le rêve de mon plus jeune fils, c’est très vite devenu un projet de voyage à trois. Et l’occasion pour moi de partager cette aventure avec mes garçons.

Découvrir l’hiver islandais…

Nous avons décidé de partir en Islande avec Olivier sur les conseils d’une amie photographe. Nous avions envie d’un circuit personnalisé afin de pouvoir sortir des sentiers battus et des grands rassemblements touristiques. Olivier a su nous transmettre sa passion pour l’Islande et nous faire découvrir des lieux magiques.

Ce fut un voyage intense et riche à la fois. On ne peut être que subjugué par cette immensité, ce calme et cette sérénité se dégageant ces paysages islandais. Nos avons eu plaisir à contempler les couleurs sans cesse changeantes de ce paysage lunaire. Nous avons beaucoup apprécié la finesse de la cuisine locale islandaise, et adoré nous délasser dans les sources d’eau chaude avec vue sur l’océan (encore plus réconfortant après notre rapide immersion dans l’eau à 2°C de l’Atlantique Nord !!). Le quad au bord de l’océan et la marche glaciaire nous ont passionnés! Enfin, nous avons beaucoup appris sur l’Islande, ses glaciers et volcans.

Un immense merci à toi Olivier pour ta bienveillance, ton écoute et pour avoir si bien su t’adapter à la personnalité de chacun d’entre nous. Avec toujours la volonté de nous faire plaisir à tous. Merci pour tes partages, pour nous avoir fait connaître un peu de ton univers islandais à travers ta musique et  tes amis que nous avons eu le privilège de rencontrer. Merci à Bertrand pour l’organisation parfaite de ce voyage qui restera longtemps gravé dans nos cœurs.

Nous quittons l’Islande avec la gorge serrée mais des étoiles dans les yeux, des souvenirs plein la tête et déjà l’envie d‘y revenir pour y découvrir d’autres merveilles. Pourquoi pas du côté du nord cette fois-ci? Ou dans les Hautes Terres.

Il y a tellement à découvrir…

Carinne C, Grand tour du Sud (février 2024)

« Entre ciel et terre »

Accéder au cœur encore préservé/réservé de l’Islande est un cadeau des plus précieux : la chance m’a souri en m’amenant vers Olivier Joly, dont la sagesse, la modestie et les connaissances ont guidé ma première approche de ses Hautes Terres. Grâce à lui aucune préoccupation logistique et donc pouvoir s’abandonner à vivre chaque instant en harmonie avec l’intimité de cet espace aux multiples facettes.

En prenant le temps, au gré de chaque effort, des errances nuageuses dans le ciel, des envolées du vent, des surprises sous mes pas dans les siens, par des chemins discrets, un peu sur le côté, j’ai grimpé ici, goûté au plaisir de deviner avant de savourer, partout posé le regard tous azimuts, et là souvent écouté les murmures du temps…

J’ai beaucoup osé et même pu dépasser ce que je croyais être des limites insurmontables. Grâce à ce guide-photographe, patient et attentif j’ai découvert ce que l’imaginaire ne pouvait atteindre, ressenti des battements de vie inconnus, à tout instant l’authenticité dans toutes les dimensions de cette nature-là. On ne «fait» pas les Hautes Terres d’Islande, mais avec lui on peut les approcher dans leurs diversités.

On ne peut pas toutes les raconter mais il m’a permis de vivre quelques jours dans ce pur joyau à l’abri du vulgaire, de percevoir quelques-uns des secrets de ce monde-là partagés tout autant par l’eau qui dévale, se faufile dans le noir brillant des obsidiennes ou s’apaise quelques temps dans un lac, chute plus loin que par les moutons qui s’arrêtent, nous regardent aussi perplexes que goguenards et reprennent leur course sur leur terre, entre volcans et glaciers, dans leur terre qui nous a accueillis et laissé ses empreintes indélébiles au creux des replis de la mémoire.

La chance d’avoir pu accéder à un bout d’âme de ce monde à l’écart sous la houlette d’Olivier Joly.

Martine M.P, Hautes Terres (septembre 2023)